Nihonto Katana Gunto « Masauji no saku »

2.500,00 

En stock

Catégories : , Étiquettes : ,

Description

DESCRIPTION DE L’ARTICLE :

Livré avec kimono ou sac en coton. Accompagné d’un certificat de Nihonto d’Espagne.

Sabre d’officier de l’Armée impériale japonaise, Gunto. Signé 尾州住正氏之作 Bishu ju Masauji no saku. Un katana traditionnel monté dans le style guntō, avec un koshirae militaire complet. La lame présente un hamon subtil suguha ou notare et une géométrie standard. Le saya enveloppé de cuir indique un usage actif ou une préparation au combat. Le tsuka comporte un enroulement traditionnel avec des menuki floraux et des garnitures métalliques bien conservées.

Ce sabre est un artefact tangible d’une période clé du militarisme japonais. La lame traditionnelle forgée par Masauji, combinée à son montage guntō, fait le lien entre l’artisanat samouraï et les besoins militaires du Japon impérial.

Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939–1945), l’armée japonaise a distribué des milliers de sabres à ses officiers, connus collectivement sous le nom de guntō (軍刀, « sabres militaires »). Bien que beaucoup aient été produits en série par des méthodes industrielles, un nombre significatif de guntō faits à la main ont été fabriqués par des forgerons traditionnellement formés utilisant des techniques classiques de forge. Ces sabres artisanaux se distinguent par leur qualité supérieure, leur détail esthétique et leur valeur historique.

Ces guntō forgés traditionnellement étaient généralement portés par des officiers de rang supérieur, tels que lieutenants, capitaines et généraux. Dans de nombreux cas, ces sabres étaient commandés en privé par les officiers ou leurs familles et offerts en cadeau pour marquer des promotions ou des déploiements. Certains ont même été forgés par des forgerons reconnus figurant dans le Nihonto Meikan, et quelques-uns ont reçu une certification officielle par des organisations d’après-guerre telles que la NBTHK ou la NTHK.

Contrairement à leurs homologues produits en série pour les simples soldats, qui utilisaient souvent de l’acier trempé à l’huile et manquaient de raffinement esthétique, les guntō faits à la main conservaient les caractéristiques des sabres japonais classiques, notamment :

  • Acier plié (hada) avec motifs de grain visibles

  • Durcissement différencié (hamon) avec des lignes de trempe élégantes

  • Inscriptions traditionnelles sur le nakago (mei)

  • Koshirae de haute qualité, souvent fabriqué sur mesure dans le style guntō mais parfois mélangeant esthétique civile et militaire

Les guntō faits à la main étaient le plus souvent montés dans l’un des deux styles militaires standardisés :

  • Type 94 (Kyūyon-shiki) : Utilisé par les officiers de l’Armée impériale japonaise, avec un fourreau laqué vert-brun, des garnitures en laiton et une housse de combat en cuir.

  • Type 98 (Kyūhachi-shiki) : Une version simplifiée introduite plus tard dans la guerre, conservant le style de base mais souvent avec des garnitures moins élaborées.

Cependant, les officiers de haut rang personnalisaient parfois leurs montures, combinant les règlements militaires avec des garnitures de style civil, des laques ou même des armoiries familiales (mon).

Aujourd’hui, les guntō faits à la main sont très recherchés par les collectionneurs en raison de leur provenance historique et de leur qualité artistique. Beaucoup ont été forgés par des gendaitō (forgerons d’époque moderne) qui préservaient les techniques traditionnelles en période de conflit. Un guntō fait à la main avec un mei clair, un hada et un hamon visibles, et des montures bien conservées représente non seulement une arme mais un pont entre la tradition samouraï et l’histoire militaire du XXe siècle.

La lame est en bon état malgré son âge, avec seulement des rayures superficielles normales. Pas de hagire ni de dommages fatals, bien sûr. Il s’agit d’une arme japonaise ayant une réelle valeur historique. C’est une arme ancienne, non fabriquée industriellement, donc des mouvements mineurs du saya, tsuka, tsuba, etc. sont possibles en raison de la dilatation, de l’humidité, etc., ainsi que de petits dommages propres à son âge comme de petites traces de rouille, des rayures, etc.

Koshirae Longueur totale : 100 cm
Nagasa : 66,6 cm. Sori : 1,6 cm.